Fizzi Pizzi & Stradivarius, l’interview explosive « Baril de poudre »

Il n’aura pas été chose aisée de fixer un créneau, entre les jobs de chacun et les vies de famille bien remplies. Deux pères de famille, deux membres actifs du hip-hop et un avis assez décalé sur le milieu qu’ils partagent. Non, il n’y a pas que le rhum, la viande et les recettes réussies qui ont réuni Fizzi et Strad par Facebook, mais bien un humour commun qui rivalise avec une envie de surprendre sans pareille. Et sans donner du grain à moudre au bétail qui se nourrit chaque jour de la même malbouffe sous cellophane. Rendez-vous pris autour d’un verre, dans un café de Boulogne. Feu !

(La discussion a démarré avant même que le bouton « rec » soit enclenché, et c’est Stradivarius qui a allumé la première mèche…)

Stradivarius : Il y a quelques années, j’allais voir les mecs pour proposer des palettes de son. Ça m’a tellement saoulé… Je ne parle même pas de mecs connus, hein, des mecs lambdas.

Fizzi Pizzi : Moi aussi je faisais quelques prods aussi. J’ai arrêté en me disant : « Soit je produis pour moi, soit je taffe avec un ou deux MCs mais dans la durée. » Parce que pour un beatmaker, s’il place un ou deux morceaux comme ça, sur ton projet, ça va pas forcément en faire un morceau légendaire comme s’il l’avait placé sur un projet à lui.

Même si tu réussis à l’intégrer dans un projet et à articuler une cohérence globale ?

Fizzi Pizzi : Ouais, même si tu articules une cohérence, c’est plus intéressant de travailler dans la durée.

Vous vous connaissez de longue date ?

Stradivarius : Non, même pas en plus ! Sur Facebook, oui ! Ça fait longtemps qu’on raconte des conneries ensemble.

Fizzi Pizzi : Ça fait longtemps qu’on parle de rhum, barbecue…

Stradivarius : … Animals Morts et compagnie. Tout ce genre de conneries. Ça fait longtemps qu’on doit se capter.

Fizzi Pizzi : La rencontre s’est faite par l’intermédiaire de Cezam. Ça gravite autour du même environnement. Il m’avait fait écouter une prod de Stradivarius, me l’a envoyée et après j’ai kiffé l’univers bien particulier. J’avais un texte sans prod et ça l’a fait. Il va beaucoup au forcing Strad, et quand tu commences à te pencher dessus, tu finis par dire qu’il a raison. Il te dit « Le morceau, il sera bien… »

Stradivarius : Je ne calcule pas beaucoup de gens pour le son, mais quand il y en a un que je ne lâche pas, c’est que je sais que le truc va rendre bien.

Tu as des goûts assez radicaux…

Stradivarius : Très radicaux. Surtout dans ce milieu-là. Je sais quand ça va le faire et quand ça ne va pas le faire. Même avec des potes qui kiffent la prod… Au final, si tu insistes je te l’envoie et tu verras par toi-même que ça ne va pas t’aller.

T’as jamais eu des bonnes surprises malgré tes réticences ?

Stradivarius : Non, jamais, je te jure. Je suis peut-être un peu trop radical, mais c’est pas un mal. Et Fizzi, je sais que je peux lui envoyer n’importe quoi, je sais que ça va le faire.

« Des fois c’est une arnaque, il t’envoie trois fois la même prod sur deux ans, il change le titre et il croit que ça va passer ! » Fizzi Pizzi à propos de Stradivarius

Donc tu lui envoies n’importe quoi ? (rires)

Fizzi Pizzi : Il m’envoie toutes les merdes qu’il a ! (rires) Il a des dossiers lourds, mais des fois c’est une arnaque, il t’envoie trois fois la même prods sur deux ans, il change le titre et il croit que ça va passer !

Stradivarius : Effectivement, des fois je ne me souviens pas à qui j’ai envoyé… Des fois je galère un peu avec mon fichier de six-cent instrus.

Fizzi Pizzi : Après c’est compliqué de bosser comme ça. Des fois il t’envoie une palette, et le fait d’en avoir beaucoup, tu n’as même pas envie de tout écouter, de décortiquer. Le meilleur truc à faire, c’est encore de voir le beatmaker en direct, d’aller chez lui boire un coup. C’est la bonne ambiance, c’est là que tu vas faire les meilleurs sons. C’est pas un taf, c’est un loisir.

Stradivarius : Si t’arrives dans l’ambiance : « Vas-y, on taffe » … De temps en temps ça m’est arrivé, ça m’a gonflé. Il n’y a pas de plaisir, c’est pire que le taf.

Fizzi Pizzi : A long terme, ça peut donner des bons morceaux hein ! Mais ce qui rajoute un petit truc à certains moments, c’est quand tu écoutes le morceau à la longue et que tu te rappelles d’une ambiance, d’anecdotes autour du morceau…

Stradivarius : Il y en a qui vendent des prods, ils savent très bien que le morceau va être pété et eux-mêmes ne vont pas le partager. Après il faut manger aussi ! Ça je le faisais avant, mais pareil ça m’a saoulé. Il y a un cainri qui m’a renvoyé il y a quelque temps la prod que je lui avais envoyée il y a au moins 3 ans… Je l’avais même oubliée. Et donc, il a posé sur « OMG ». Le son est nul à chier, l’enregistrement est nul à chier, il n’y a pas de mixage, il n’y a rien.

Fizzi Pizzi : En tant que MC aussi ça m’est déjà arrivé le côté mécanique, où tu dois rendre le son avant telle date, mais c’est comme si tu avais des devoirs à faire. Des fois je refuse des prods de beatmakers que j’apprécie, parce que je leur dis qu’ils vont devoir attendre un an avant que ça sorte car j’ai déjà des projets en tête. Après, je dois voir avec mon frangin Morne Rouge pour le mix, pour l’arrangement, exporter les pistes… Il aime bien travailler proprement.

Stradivarius : Je me suis tellement vu devant mon PC à exporter des pistes ! Des soirées entières !

Fizzi, ça fait une vingtaine d’années de rap…

Fizzi Pizzi : J’ai commencé à crapoter un peu à 9 ans, en 1989 quand mon frère avait des vinyles. Mon frère faisait de la prod, il avait du matos à la maison. J’ai commencé à écrire les premiers trucs, à m’enregistrer sur une K7 vers 1992, à 12-13 ans. On faisait des prods avec le synthé. C’était un bon délire, je faisais ça avec deux potes. On bouclait sur K7 des instrus de Cypress Hill qu’on enregistrait à la radio quand ils laissaient traîner vers la fin.

Tu as gardé ces trésors ?

Fizzi Pizzi : J’ai retrouvé un carton de K7 il n’y a pas longtemps, tagué de la main d’un enfant, je pense qu’il doit y avoir du lourd là-dedans.

Stradivarius : J’ai retrouvé un carton de CDs de remixes que je faisais il y a… 15 ans. A chier.

Du coup, on rappe quoi à 15 ans ?

Fizzi Pizzi : Au début je reprenais surtout des textes des rappeurs que j’aimais bien : MC Solaar, NTM, IAM, un peu plus tard La Cliqua… J’essayais d’apprendre par cœur les textes, tu essayes de changer un peu le style et l’intonation… T’apprends un peu. Un peu plus tard, mon frère faisait des prods pour Soldafada (NDLR : le groupe de Bobigny composé de Nakk, Boogy et Armand) qui venaient à la maison, et de temps en temps je m’incrustais et je faisais genre. Je me prenais des grands : « Chut ! Ta gueule ! Je n’arrive pas à faire tourner la boucle. » Et puis petit à petit, à force de le faire, je commençais à rapper un peu mieux et c’est lui qui m’appelait après : « Viens rapper sur cette prod pour voir ».

« On bouclait sur K7 des instrus de Cypress Hill qu’on enregistrait à la radio quand ils laissaient traîner vers la fin. » Fizzi Pizzi

Stradivarius : Moi, on ne m’enlèvera jamais du crâne que ça c’est un truc, tu l’as ou tu l’as pas, comme tous les gens qui sont doués dans ce qu’ils font. Tout s’apprend, je suis d’accord. Mais il y a des choses… Dans n’importe quel domaine musical ou art, tu peux apprendre des techniques, prendre des habitudes, essayer, apprendre, mais si tu n’as pas la fibre, tu n’y arriveras pas. C’est pas des maths.

Fizzi Pizzi : Moi, j’ai découvert des techniques d’écriture il n’y a pas si longtemps, dont je ne me suis jamais servi. Il y a des mecs qui mettent des barres pour respecter les mesures, ou poser la rime sur la caisse claire, ou sur la basse… Pour moi, c’est anarchique !

Stradivarius : Mais ça c’est une manière d’écrire, mais toi à la base t’as quand même le truc. Tu vois Mani Deïz ? Je l’aime bien hein, y’a pas de souci, mais ses prods, je serais incapable de faire ça parce que c’est trop boom-bap et très carré, et moi, tu me donnes le même sample, entre lui et moi ce sera le jour et la nuit. Et pourtant, c’est le même truc à la base.

Fizzi Pizzi : Ce qui fait la différence avec lui et d’autres mecs, c’est le grain.

« Quand j’étais à l’armée, j’ai volé un PC portable. J’ai commencé avec des barres de sons à 15€ chez ton marchand de journaux ! » Stradivarius

Stradivarius : Le grain, c’est pour les poules. Celle-là tu pourras la noter et la mettre entre guillemets ! Non mais lui il est bon dans ce qu’il fait. Ce qui me fait halluciner, c’est les beatmakers qui se prennent en photo dans leur chambre avec tout leur matos et qui te mettent en ligne le lien de l’instru qu’ils ont faites, et là tu te dis : « Mais y’a rien ? Il n’a pas fait le son avec tout ça ? Y’a pas d’effet, c’est un truc de base. » Moi j’ai rien, j’ai juste Reason et un clavier, personne ne m’a jamais montré comment ça marchait.

Du coup, tu t’y es mis comment à la prod ?

Stradivarius : Quand j’étais à l’armée, j’ai volé un PC portable. J’ai commencé avec des barres de sons à 15€ chez ton marchand de journaux ! Je n’ai jamais touché une MPC de ma vie, je ne connais pas le ressenti d’un pad de MPC. Quand j’explique aux gens comment je fais mes prods, ils me disent « Mais c’est pas possible… » Bah si, puisque je le fais. Je ne sais pas faire de boom-bap…

Tu aurais la curiosité d’essayer ?

Stradivarius : Pour tester comme ça, pour rigoler, mais je ne ferai jamais une prod avec.

Fizzi Pizzi : Quand tu as des habitudes, après, c’est difficile…

Stradivarius : C’est difficile de changer tes habitudes parce qu’il faut que tu recommences tout, que tu repartes de zéro. Et au début, forcément tu vas faire de la merde, et j’ai pas envie.

Fizzi Pizzi : Moi, mon défaut, c’est que j’aime tout type de son : boom-bap, trap, acoustique… Je ne suis pas arrêté sur un style. Le mec qui est enfermé dans un style, boom-bap ou cainri, son album va être moisi. Je me rends compte que pas mal de non-initiés au rap vont se tourner vers mon album parce qu’ils vont apprécier les textes, et le côté un peu musical. Quand derrière je leur sers un morceau boom-bap, ils vont apprécier aussi.

Stradivarius : C’est pour ça que cet album-là, pour moi ça ne va pas prendre. Les gens qui te kiffent toi, ils ne vont pas comprendre.

Fizzi Pizzi : Quand tu entends une boucle avec un piano, une boucle mélancolique, c’est plus facile d’écrire. Strad, quand tu entends ses prods, tu n’as pas envie d’écrire dessus. Avant, ça cherchait plus à se démarquer. Quand j’écoutais La Cliqua, il y avait trois styles différents au sein même du groupe, je me rappelle aussi la Section Fu, je trouvais ça intéressant parce que c’était très varié au niveau des flows, il y avait Puzzle…

Stradivarius : Dicidens ! Les mecs étaient bons ! Regarde où ils en sont aujourd’hui Nessbeal et Zesau… Je suis en contact avec Zesau, il ne veut rien faire. Je lui dis « Mec, t’as raté un coche ! » Notre projet est vraiment second degré. C’est sérieux parce qu’on a fait ça sérieusement, mais c’est pas sérieux dans le sens où… « Animals morts » par exemple !

Fizzi Pizzi : Tu sais qu’il n’y a pas une fois où je partage une photo ou un son en écrivant « Animals morts », où il n’y a pas quelqu’un qui vient me voir en me disant « On dit : des animaux ». J’ai fait un morceau où je les appelle « Merci Monsieur Dico ! »

Stradivarius : Les gens comprennent… au bout d’un moment.

Fizzi Pizzi : Ça nous fait délirer, ça sort de nulle part. C’est tellement basique…

« Tu sais qu’il n’y a pas une fois où je partage une photo ou un son en écrivant « Animals morts », où il n’y a pas quelqu’un qui vient me voir en me disant « On dit : des animaux ». » Fizzi Pizzi

Ça nous rappelle aussi le titre de Don Choa, « Dr. Hannibal » alias le plus gentil des animals…

Stradivarius : Oui, c’est un peu le délire.

Fizzi Pizzi : Il y avait aussi « Le premier suicide », le morceau avec Oxmo et Le célèbre Bauza où ils disent « Nique les règles grammaticales, on est pire que des animals“ Ça ne vient pas de là, mais c’est un peu le délire. L’univers a été planté tout de suite, la conception a été rapide. Ça a été tellement vite qu’on n’a pas pensé à relancer les feats, il devait y avoir Sezam et Ron Brice dessus. C’est que du rentre-dedans, de la moquerie.

Stradivarius : Tant mieux, parce que moi, j’ai mis un an à faire mon projet Pirates. Je ne lâchais pas les mecs. Alors, je sais très bien qu’ils ont leurs vies, le boulot, les gosses, moi le premier.

Fizzi Pizzi : Il n’est pas abouti. Dommage, il aurait dû être mixé, masterisé, sorti en CD.

Stradivarius : Je sais mais je l’ai sorti parce que j’en avais marre. Y’a pas de mix, pas de mastering, j’en avais tellement marre… Une fois que j’ai eu la totalité des morceaux, j’ai mis une soirée tout seul chez moi à le mixer, même si ce n’est pas un mix hein.

Tu regrettes ?

Stradivarius : Oui et non. Il y en a plein qui me cassent les couilles pour que je le fasse, même Mani, mais je ne me vois pas faire ça.

Fizzi Pizzi : Même moi le « Baril de poudre », vu que c’est un 7 titres, je ne me vois pas le sortir en CD. J’ai pas la place après de stocker tous les invendus. L’idée que j’avais, c’est un projet que j’ai fait exactement dans la même dynamique –on va lui faire un peu de pub à ce fumier- « Fight club » avec Sizemen, et je me dis pour une version physique, « Pourquoi ne pas réunir les deux projets pour faire un format sympa ? » C’est des projets à mi-chemin.

Tu as sorti 1947, ton premier projet au format album en décembre dernier. Quels ont été les retours ?

Fizzi Pizzi : Très bons. La démarche déjà d’acheter un album sur Bandcamp, elle est costaud. Il n’y a vraiment pas de forcing à faire. Faut aller sur le site, en anglais, passer par Paypal ou prendre la carte bleue… C’est vraiment des gens qui vont le décortiquer. Sinon, il était disponible uniquement sur Shoptonhiphop.fr, et sur la Scred Boutique. Ou main à la main aussi. Quand les gens viennent te voir en te disant « Je vais te prendre ton CD », c’est mortel, ça tue ! Les trois premières semaines, il y a un engouement. Moi je me voyais déjà garder tous mes cartons à la maison et puis me dire que peut-être dans 3 ans, je finirai par le donner en concert. Au final, quand tu reçois des commandes et que tu envoies des colis de 25, c’est mortel ! T’es content d’avoir un retour, et tu sais que les gens vont décortiquer le livret, la pochette… Ça tue ! J’ai eu plein de retours surprenants, de gens dont je pensais que ça leur passerait au-dessus de la tête et que l’album ne leur parlerait pas.

Stradivarius : Je vais te dire un truc : ceux qui te suivent vraiment, c’est les plus discrets, ceux que tu ne vois jamais. Quand j’ai fait Pirates, il y a des mecs qui m’envoyaient des messages « Ouais, moi je te suis… », alors que ton propre frère ou ta propre sœur ne vont pas calculer ce que tu fais.

Fizzi Pizzi : J’apporte beaucoup d’importance à ce que ce soit crédible, enfin, véridique ! Un des plus beaux retours que j’ai pu avoir, chez des gens de ma famille ou des vieux potes qui n’écoutent pas forcément de rap, et qui disent « Waw ! Putain, quand j’écoute, je te retrouve à mort ! Ah, mais j’étais là dans cette histoire ! »

Les prochains projets sont-ils déjà dans les tuyaux ?

Fizzi Pizzi : J’ai Du fait maison vol.2 qui est quasiment prêt, il faut juste du temps pour le mixer, il y a le projet avec Sizemen Fight club qui est prêt, j’ai une quinzaine de morceaux pour le deuxième album. Il y a Strad, Jim, Ben Maker, Buddah, Kyo Itachi, Morne Rouge, je voulais aussi absolument placer une prod pour dire que je suis beatmaker, mais quand j’écoute le reste… Il est déjà conceptualisé. Normalement, il va s’appeler Comme un chauffeur de taxi : du premier au dernier morceau, je vais raconter la journée d’un chauffeur.

C’est du vécu ?

Fizzi Pizzi : Non, non, pas du tout. Mais j’ai passé tellement de temps à emmener les gosses à la GRS, à droite, à gauche, à attendre dans la bagnole. Tu vois, je discute souvent avec les gens comme là avec le serveur (NDLR : dans le café où nous nous trouvons pour l’interview), et quand tu parles avec un chauffeur de taxi, il te raconte toute sa vie. De là est venue une phase « Je raconte ma vie comme un chauffeur de taxi » (NDLR : dans ce morceau), et j’avais commencé à faire une série de freestyles quand j’emmenais ma fille à la GRS, avec 45 minutes dans la bagnole, on n’avait pas le droit d’attendre dans le gymnase, et je ne pouvais pas rentrer chez moi non plus, donc fallait que j’attende. Et je me faisais chier. Et comme j’avais acheté les projets de Mani Deiz, Cupcakes et compagnie, j’écrivais un petit truc et je trouvais le concept sympa. De là est venue l’idée de raconter une journée du lever jusqu’au barbeuc’ du soir avec pleins de petites interludes que j’appellerai « les pauses clopes ». La pause clope en gros, je rentre toujours dans le même café, et à chaque fois le barman me dit « Tiens, tu devrais écrire un texte là-dessus » et en fait je réagis par rapport à ce qu’il me dit. Le but de cet album, c’est de l’écouter d’une seule traite, comme 1947. C’est autant personnel, j’ai réussi à intégrer des titres perso, j’en ai un sur ma femme…

(NDLR : Sa femme lui téléphone à ce moment-là, Stradivarius en profite pour vanner)

Stradivarius : Il faut savoir que sa femme l’appelle « MC Glandouille » parce qu’il n’a pas étendu le linge, il n’a pas fait la machine, il n’a pas la vaisselle…MC Glandouille !

Fizzi Pizzi : Ouais, MC Glandouille ! Entre le bain, les devoirs… « Il doit apprendre à compter jusqu’à 59 et il n’a rien compris ! » (rires)

Stradivarius : J’ai la même à la maison !

Un mot de la fin ?

Stradivarius : Eh bien : « Baril de poudre » !

Fizzi Pizzi : Ca va faire boom ! (rires)

Stradivarius : Suivez la mèche, elle est longue mais ça va péter. Je pense qu’il y a très peu de gens qui vont comprendre le concept… Le Bon Son, merci beaucoup !

Fizzi Pizzi : Merci ouais ! J’ai les devoirs là, on va rentrer (rires)

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Baril de poudre : disponible depuis le 1er octobre

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