Entretien exclusif avec Boston George, le beatmaker du moment en Italie

Pour cette première interview d’un artiste italien, il fallait frapper fort. Objectif atteint. Cet échange exclusif avec Boston George, LE beatmaker du moment en Italie, a été réalisé en italien et traduit en français pour nos lecteurs. Auteur de nombreux hits rap de la fin des années 2010s (dont Cromo & Vegas Jones – « Italieno » et Vegas Jones – « Malibu »), il ne cesse d’évoluer et de collaborer avec les têtes d’affiches de la Botte. Découvrez son univers, ses inspirations et ses ambitions à travers cet entretien inédit pour un média français. En espérant que vous découvrirez ses sonorités fraîches, marquantes, explosives et que vous partagerez notre appétence pour une scène hip-hop italienne au sommet de son art.

Salut George ! Pour commencer, d’où viens-tu ?

B.G : Je suis né en Georgie. (NDLR : il débarque ensuite à Teramo (Abbruzzes) en 2003)

Comment es-tu arrivé au hip-hop ? Quels sont tes classiques d’adolescence ?

B.G : J’ai tout de suite écouté du rap, d’aussi loin que je me souvienne, grâce à mon frère. Les premiers artistes qui me viennent à l’esprit sont Tupac, Notorious BIG et Nas.

Qu’est-ce qui a déclenché cette envie de te lancer ? As-tu directement commencé par le beatmaking ?

B.G : Commencer à faire du beatmaking m’est venu naturellement. Ce n’était ni un jeu ni un hasard. Je sentais que cette partie de la musique était faite pour moi et je sais désormais que c’est ça que je dois faire.

Quelle est ta première trace discographique ? Est-ce que tu te souviens précisément ?

B.G : C’est en 2015, le titre “Pappone” de Gue Pequeno. C’est une coprod avec Don Joe. Je pense que je ne l’oublierai jamais parce que c’était mon premier beat placé, tout ce qui avait été fait avant n’était que de l’entraînement.

Quel a été ton premier vrais succès ? Comment l’as-tu vécu ?

B.G : Jusqu’à aujourd’hui, je dirais certainement “Malibu” (NDLR : +40M vues en un an). Je n’ai rien fait de particulier, je l’ai vécu comme un point de départ parce qu’enfin, notre musique est arrivée à atteindre plus d’auditeurs !

Comment t’es-tu connecté à Vale Lambo ? A Cromo ? A Vegas Jones ?

B.G : Avec Vegas, on s’est connus via Fly, avec qui j’ai déménagé à Milan. Avec Vale Lambo et Cromo, on s’est connus plus tard après leur signature sur le label Dogozilla.

J’imagine que désormais, tu dois plus trier les demandes entrantes que chercher des artistes avec lesquels avec lesquels collaborer. Mais, dans le futur, avec qui espères-tu travailler en Italie ?

B.G : Il y a un an, je t’aurais fait une belle liste avec des noms mais dernièrement je m’intéresse plus aux producteurs qu’aux rappeurs.

Et avec quel rappeur hors Italie aimerais-tu travailler ?

B.G : Future ! Il m’a énormément conditionné.

As-tu déjà écouté du rap français ? Qui ? Qu’en penses-tu ? Quelles sont tes impressions de la scène historique et celle actuelle ?

B.G : Il y a eu une période à laquelle j’étais fixé sur IAM et la Fonky Family. Mais je suis sincère, et ne comprenant pas la langue, je ne me suis jamais attardé plus que cela. Jusqu’à récemment, avec le moment historique Booba / Kaaris , même si je ne comprenais pas, j’écoutais pour les prods qui ont d’ailleurs ensuite conditionné le rap italien pour une période.

As-tu déjà collaboré avec des artistes non-italiens ?

B.G : Pas encore mais mon rêve est toujours de bosser avec Future !

A quoi ressemble une journée type pour Boston George ?

B.G : Être avec ma fille, écouter de la musique, être avec mes frères. Je dédie peu de temps aux productions en réalité, parce que je ne ressens pas le besoin d’être tout le temps scotché au PC. Je préfère plutôt vivre des expériences pour transmettre quelque chose avec un beat. Quand je le fais, je sais que je fais un hit.

Qui sont tes principaux concurrents aujourd’hui ?

B.G : Des concurrents, je n’en ai pas. Je me sens en saine compétition avec Metro, avec Murda, avec des producteurs qui font du bon boulot parce que je veux viser moi aussi où ils se trouvent.

Quels sont les producteurs qui t’inspirent le plus et pourquoi ?

B.G : Actuellement, 30 Roc, Metro Boomin et Oz sont mes préférés. Ils ont les vibes justes selon moi.

As-tu conscience d’être le numéro Un ?

B.G : Je sais que je le serai, très bientôt.

Sur quels projets travailles-tu actuellement ?

B.G : Top secret !

Et pour conclure, si tu devais choisir une seule de tes prods, laquelle choisirais-tu et pourquoi ?

B.G : Un père ne peut pas choisir lequel de ses fils il aime le plus.


INTERVISTA IN ITALIANO

Per la prima intervista ad un artista italiano, dovevo darci dentro. Obiettivo raggiunto. Questo scambio esclusivo con Boston George, IL beatmaker del momento in Italia, è stato realizzato in italiano e tradotto in francese per i nostri lettori. Lui, Autore di numerosi successi rap alla fine dell’ anno 2010 (tra cui Cromo & Vegas Jones – Italieno e Vegas Jones – Malibu), continua ad evolversi e a collaborare con gli headliner della Botte. Scoprite il suo universo, le sue ispirazioni e le sue ambizioni attraverso quest’intervista unica realizzata per un media francese. Speriamo che possiate scoprire i suoi suoni freschi, suggestivi ed esplosivi e che possiate condividere il nostro appetito per una scena hip-hop italiana al suo apice.

Salve George, cominciamo dall’ inizio : di dove vieni ?

B.G : Sono nato in Georgia.

Come sei arrivato al’ hip-hop ? Quali sono le tue referenze musicali d’infanzia ?

B.G : Ho ascoltato il rap da subito per quanto ricordo grazie a mio fratello. I primi artisti che mi vengono in mente sono sicuramente Tupac, Notorious BIG e Nas.

Che cosa ti ha convinto ad andare avanti nel rap, e come ? (cioè hai sempre voluto fare il rap ? fare beats ? altro ?)

B.G : Iniziare a fare beats mi è venuto naturale. Non era per gioco o a caso. Me la sentivo mia questa cosa della musica e sapevo e so che è quello che devo fare.

Qual’è tua prima roba discografica ? La puoi raccontare/ricordare precisamente ?

B.G : 2015 “Pappone” di Gue Pequeno. Coprod con Don Joe. Penso che non me lo dimenticherò mai perché era il mio primo lavoro in assoluto, prima di quello era tutta una preparazione.

Qual’è il tuo primo vero successo ? Come l’hai visuto ?

B.G : Fino ad ora sicuramente “Malibu”. Non ho fatto nulla di particolare, l’ho vissuto come un punto di partenza perché finalmente era arrivata la nostra musica a più persone

Come ti sei connesso con Vale Lambo ? E con Cromo ? Con Vegas Jones ?

B.G : Con Vegas ci siamo conosciuti tramite Fly con cui mi ero trasferito a Milano. Con Vale Lambo e Cromo ci siamo conosciuti in seguito dopo il loro ingresso in Dogozilla.

Imagino che oramai devi più scegliere tra le domande che ti arrivano invece che cercare degli artisti coi quali lavorare, ma, nel futuro, con chi speri di lavorare in Italia ?

B.G : Un anno fa ti avrei fatto un bell’elenco con i nomi ma ultimamente mi interessano più i produttori che rapper.

Con quale artista straniero vorresti lavorare e perché?

B.G : Future. Mi ha condizionato tantissimo.

Hai gia ascoltato del rap francese ? Chi ? Che ne pensi ? Quali sono le tue impressioni della scena storica e attuale in Francia?

B.G : C’è stato un periodo in cui ero fissato con i am e Fonky Family, ma sono sincero non capendo la lingua non mi sono mai soffermato più di tanto fino a qualche anno fa con il momento storico di Booba e Kaaris che nonostante non capissi ascoltavo per le produzioni che poi per un periodo hanno condizionato il rap italiano.

Hai già collaborato con artisti non italiani ? Se si con chi e cosa ritieni da questa/e collaborazione / i , se no con chi ti piacerebbe lavorare e perché ?

B.G : Ancora no ma il mio sogno sempre Future.

A cosa assomiglia una tua giornata tipo?

B.G : Stare con mia figlia, ascoltare musica, stare con i miei fratelli. Dedico poco tempo alle produzioni in realtà perché non sento la necessità di essere incollato al PC. Piuttosto preferisco vivere esperienze per trasmettere qualcosa con un beat e quando lo faccio so che faccio una hit.

Come puoi definire il colore della tua musica ?

B.G : Viola !

Quali sono i tuoi principali concorrenti oggi ?

B.G : Di concorrenti non ne ho. Mi sento in sana competizione con Metro, con Murda, con produttori che stanno facendo bene perché voglio arrivare anche io dove sono loro

Quali sono i produttori che ti ispirano di più e perché?

B.G : Attualmente 30 Roc, Metro Boomin e Oz sono i miei preferiti. Hanno le giuste vibes per me.

Hai coscienza di essere il numero Uno ?

B.G : So che lo sarò, presto.

Su che progetti stai lavorando attualmente?

B.G : Top secret !

Se dovessi mantenere solo uno di tutti i tuoi beats, quale sarebbe e perché ?

B.G : Un padre non può scegliere chi amare di più dei suoi figli.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager avec les petites icônes ci-dessous, et à rejoindre Le Bon Son sur Facebook, Twitter et Instagram.

Partagez:

Antoine

Un commentaire

  • Apparemment booba et kaaris n’ont pas fait de dommages au rap qu’en France…

Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.