Vîrus – l’interview « 10 Bons Sons »

Lors du feu d’artifice qu’était le One Shot #2 au NED de Montreux, le 4 avril dernier, nous avons rencontré Vîrus, pour revenir sur une carrière durant laquelle les morceaux ont été lâchés au compte-gouttes depuis déjà 10 ans.

1- Vîrus – Dans mes cartouches – (Tellement de choses, 2005 – Prod. Schlas)

Donc c’est un morceau du premier EP qu’on avait sorti avec Schlas en 2005, c’était notre premier skeud. On avait cinq ou six titres et on a pris une journée studio pour tout enregistrer. C’était un lendemain de très très grosse soirée. Sur ce morceau, il y a un gars qui fait du reggae, et en fait c’était le gars du studio. On n’avait pas de refrain et on lui a demandé s’il pouvait nous faire un truc (rires). Après c’est un gars avec qui on avait l’habitude de taffer, on n’avait jamais fait de son ensemble et on n’en a jamais refait. Mais il était là et on avait besoin d’un refrain quoi.

C’est le seul EP que tu aies fait avec Schlas. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Peu de temps après, Schlas n’a plus fait de musique en fait. Il a un rapport très binaire aux choses. Il était à fond dedans, peut-être même excessivement. C’est une époque où il a vendu son matos trois fois avant d’arrêter. C’est un ami, nos rapports n’ont pas changé. Nous, on faisait du son comme d’autres allaient jouer aux cartes. C’était nos débuts tu vois. Déjà, pour aller enregistrer sixtitres en une journée, il ne faut pas trop s’y connaître. En plus c’était un lendemain où heureusement que j’ai senti vibrer mon portable dans ma poche pour que je me réveille. Je dormais entre chaque morceau. C’était une époque où on était à fond dans le kiff de la musique, pas forcément de la faire mais aussi de l’écouter, et on était à fond dans la boisson. C’était nos deux passions. Mais en fait c’est un projet dont on est content. J’ai beaucoup moins de mal à l’assumer que des choses qui se sont faites après. On avait 20 piges, on kiffait, c’est un premier skeud.

2- Vîrus – Saupoudré de vengeance (15 Août, 2010 – Prod. Banane)

En gros le morceau d’avant c’était 2005, et là c’est 2010. Moi, en général, je taffe qu’avec un seul beatmaker. Pour moi la musique c’est faire, mais c’est aussi un truc que tu développes avec le gars avec qui tu taffes, ses idées, là où tu as envie d’aller etc. Banane c’est le premier, après Schlas, où il y a eu une entente musicale et une entente hors-musique. Et pourtant les sons n’ont rien à voir. Même au niveau des textes avant ce n’était pas trop prise de tête. Et ça c’est le premier morceau qu’on a fait avec Banane. Puis on est parti sur les quatre titres.

Tu pensais déjà à la trilogie à ce moment-là ?

Non. En fait on avait kiffé le faire. Le premier j’avais tout écrit en un week-end. Tu vois entre le dernier truc que j’avais fait et ça, il y a cinq ans qui se sont passés. Et pendant ces cinq ans, j’ai des trous. Il y a des années complètes où je sais même plus ce que j’ai fait de ma vie. Mais j’ai du accumuler des trucs, et en un week-end c’est sorti. C’était un week-end du 15 août d’ailleurs, c’est pour ça que ça s’est appelé comme ça. Il m’a envoyé un son et j’étais pas habitué à ce genre de choses. Je trouvais ça chelou parce que Banane, quand on s’est rencontrés, il avait comme référence ce que j’avais fait il y a 5 ans. C’était un peu intrigant.

Est-ce qu’il avait une idée de ce que tu pouvais faire des sons qu’il t’envoyait ?

Non je ne pense pas. Il était venu à un concert à Rouen et on avait écouté des sons dans une voiture à je sais plus quelle heure et voilà. Moi, quand Schlas a arrêté, je n’avais plus de prods. Je suis bien allé en chercher à droite à gauche mais il n’y a jamais quoi que ce soit qui m’ait transcendé. Et là, celles qu’il m’a envoyées, je me suis tout de suite dit que j’allais pouvoir creuser. Je me suis dit « Enfin ! je vais pouvoir aller dans les méandres ». Là où j’étais jamais allé musicalement en fait. Et ce qui en est sorti, ça a surpris les gens, par rapport à la manière dont ils me connaissaient. J’étais content de pouvoir aller fouiller. Donc ça c’est le premier son d’une nouvelle ère.

3- Vîrus – #31# (15 Août, 2010 – Prod. Banane)

On n’a pas rendu les instrus dispos, j’ai gardé ça comme un crevard un peu. Mais la vérité c’est qu’il y en a pas mal, dont celle-ci, qui se suffisent à elles-même. Alors si tu veux aller dessus faut essayer de ne pas trop déshonorer. Par contre là c’est de l’instinct.

J’ai quand même senti une certaine progression dans le texte…

Ouais mais après t’as un thème qui se dessine. C’est pas « on a une musique, le thème du jour c’est ça ». Non. Pour te dire, je me rappelle même du moment où la première phase m’est venue. J’étais à un rond-point, je suis rentré et je l’ai écrite direct. Et si tu regardes comment le son est fait, tu vois qu’il te laisse pas le temps de réfléchir. T’as pas de refrain, mais t’as un thème qui se dessine. L’anonymat.

La folie aussi non ? 

Je sais pas si c’est de la folie. « Chaque jour faire ses preuves » (il réfléchit)… Moi dans ce que je fais, et je pense que toi c’est pareil, on ne cherche pas forcément à faire mais à être. En faisant, on cherche à être. Après c’est des choses que j’ai captées après. Même le thème, le titre, c’est venu à la fin. Des morceaux comme ça, instinctifs, j’aimerais en faire plus souvent.

4- Vîrus – Zavatta rigole plus (31 Décembre, 2011 – Prod. Banane)

Elle est vieille cette prod. Les gens pensent que Banane fait que ce genre de prods mais non. Maintenant il a capté mon délire et il sait quel genre de son je vais kiffer. Mais celle-là elle est sortie d’un fond de tiroir. Moi celle-là c’est une de mes préférées, parce que t’as une espèce d’émotion avec  les saxophones, mais t’as quand même un côté vénère. Parce qu’il faut faire attention avec ce côté émotionnel sinon tu finis avec un piano chialant. Et moi, ça me dérange parce que j’ai l’impression d’être une victime. Et celle-là c’est pareil, je me rappelle du moment où c’est venu.

Donc quand tu commences un texte, tu ne sais jamais où il va aboutir ?

Ça dépend. Là je m’en rappelle très bien encore, c’était une soirée. Il y a un jeu à la con qui existe dans ce genre de soirée, où on te colle un mot sur le front comme une scène dans Inglourious Basterds, mais c’est un mot qui te définit et tu dois le deviner. On m’avait collé Zavatta. Parce que j’avais cette réputation d’être un peu un clown… Mais cette vision n’était pas nuancée, c’est-à-dire « ouais lui c’est un marrant ». J’ai toujours une vision multiple. Pour moi, les clowns sont des dépressifs qui combattent leur malaise par l’humour. Et après il y a eu un moment où j’ai arrêté ces ambiances festives. D’ailleurs tous les morceaux de la trilogie se sont faits dans une sobriété morbide.

Il y a un clip de ce morceau, est-ce que tu as un œil sur la partie visuelle ?

C’est Tcho qui gère toute la partie visuelle. Il avait entendu « Saupoudré de vengeance » avant qu’il ne sorte, et on était parti sur le clip. Il a presque une dimension de directeur artistique. Tu vois si c’était moi qui gérait, le clip de « Faites entrer l’accusé », on se serait retrouvé dans la forêt à creuser des trous (rires). C’est là que tu vois que c’est un taf de réalisation mais aussi de perception. Ce clip de Zavatta c’est un peu un clip bonus, c’est Tcho qui voulait absolument le faire. A l’époque ce qui était vachement en vogue, c’était ces vidéos de gars qui se filment sur leur ordi où tu sens que ça va pas du tout mais ça devient super drôle. Et nous on s’envoyait ce genre de truc et on était pété de rire. Ce morceau est triste apparemment.

Tu ne le vois pas comme ça toi ?

Tu sais, je ne les vois même plus au final. Parce que pour nous ça représente des moments vivants. On enregistre, on rigole et on kiffe. Il ne vaut mieux pas qu’on fasse de making of en fait, parce que ça casserait un peu le délire. Là où tu te tortures le plus c’est l’écriture. Là t’ouvres des trucs, tu creuses. Mais une fois que c’est fait, ma feuille est pliée et je la mets dans ma poche. Et après c’est du kiff, et heureusement j’ai envie de dire. On ne va pas s’ouvrir les veines avant d’enregistrer pour essayer d’être crédible. De toute façon, je pense que quand ce que tu fais c’est au plus proche de ce que t’es, ça va se ressentir. Au fond y a pas vraiment de mytho. Mais après faut voir un individu comme quelqu’un de multiple. En gros « ne crois pas connaître les gens ». Si tu ne me vois que le samedi soir, t’auras une image de moi le samedi soir ; si tu ne me vois que le lundi matin, pareil. Je pars du principe que personne connaît personne. Après chez moi, c’est cette partie sombre qui arrive à s’exprimer dont je contrôle pas l’impact. Tu sais, il y a des morceaux qui font chialer les gens, et sans boire.

5- Vîrus – L’incruste (31 Décembre, 2011 – Prod. Banane)

Celui-là, on ne devait même pas le garder. Mais après, quand on enregistre, c’est simple : tu as un texte et une musique. S’ils n’ont pas décidé de niquer, bah il n’y aura pas d’enfant. Donc quand on l’a enregistré, je n’avais pas l’impression qu’il se passait grand chose. C’est là qu’on a vraiment compris l’importance du travail en studio. C’est-à-dire le mix, l’edit. Quand on enregistre avec Banane, moi j’ai écrit, il met le son et chez moi j’ai déjà une idée du son final. Mais tu peux pas être sûr que la chimie va opérer au studio. Une fois qu’on a fini les voix, on va fumer une clope et on écoute. On se regarde et des fois on se dit : « ça c’est mixtape ». Et c’était ça pour celui-là.

Après on a bossé sur le mix. Tout le monde passe énormément de temps au studio, vraiment. On n’a pas la prétention de dire « c’est bon » une fois que c’est enregistré. Par exemple sur le prochain EP, il y a un morceau, il nous a fallu trois instrus avant de valider. Et donc L’incruste, on s’est dit que c’était pour une mixtape dans le sens où  il n’y a pas vraiment de thème. La direction est moyennement claire. Mais encore une fois c’est un morceau plus instinctif, où tu n’as pas vraiment de thème, tu peux un peu partir dans tous les sens. Du coup, quand tu n’as pas forcément les cloisons que posent un thème, tu vas plus jouer sur les sonorités parce que ça donne de la liberté et un côté un peu freestyle. Celui-là, franchement au début, on voulait le mettre sur une tape, mais on l’a gardé. D’ailleurs, on le fait sur scène, parce que l’instru est patate quand même. Avec le recul, tu as un autre regard sur tes morceaux. Je ne les réécoute même pas, parce qu’au bout d’un moment tu ne vois que les défauts. Finalement, il y a des morceaux qui vont mal vieillir, et celui-là je pense que c’est pas le pire.

C’est lequel le pire ? 

Celui avec lequel je n’y arrive plus, c’est « Tu reluttes ». J’aime bien le titre, mais la prod elle pouvait amener quelque chose de bien plus vénère. Là t’as le problème du thème… Déjà que c’est pas un thème de ouf, mais le refrain je ne le supporte pas. Tu vois quand on a commencé à faire des scènes, on avait que deux EP donc forcément il fallait de la matière, et quand on a commencé à en avoir un peu plus, j’étais super content de le virer du set alors qu’il marchait grave sur scène. Le refrain reste dans la tête, et en général les gens ils kiffent les trucs de cul (rires).

6- Vîrus – Nouvelles du fond (14 Février, 2011 – Prod. Banane)

Rien que l’intro c’est un bruit de machine à écrire. Mais ça peut vite devenir un bruit de barillet. « Nouvelles du fond » ça ressemble à « Nouvelles du front » et du coup il y a plein de références militaires. Celui-là on le fait sur scène. Les morceaux, je ne les supporte qu’en fonction du texte. Mon point de vue c’est que c’est le texte qui fait perdurer un morceau. Mon but, c’est vraiment de garder ce que j’estime le plus durable en terme de propos. L’anecdote de celui-là c’est qu’il nous manquait un son et c’est une des instrus qui est sortie des tiroirs. Je l’avais déjà entendue plein de fois sans la prendre. Et au vu des autres sons du EP, je me suis dit qu’elle collait bien. Elle n’était pas faite pour ce EP, comme Zavatta, mais elle est devenue évidente quand on a entendu les autres morceaux.

La majeure partie des sons de la trilogie ont été instinctifs. On a fait un EP tous les trois mois, c’est un rythme que je ne pourrais plus tenir. Je ne peux pas répondre à la demande. Un morceau, je peux t’en faire un là maintenant. Mais il sera pour toi, il ne sera pas pour moi. C’est pour ça qu’entre 2005 et 2010, il a dû se passer des trucs. Je me souviens même de discussions que j’avais avec Schlas qui me demandait si je faisais encore du son, je lui disais non mais je sentais que j’accumulais des données. Ces données sont sorties pendant cette période-là. Donc c’est un rythme que je peux plus tenir. Et encore une fois pour ce morceau, c’est instinctif. En fait t’as deux processus d’écriture. Soit t’as une idée de départ, soit tu vas où te mène le vent. Dans ce cas-là, tu es vachement plus sur des jeux de sonorités. Alors que quand t’es sur un thème, tu as parfois sur des blocs qui peuvent presque être interchangeables. Donc là c’est de l’instinct, mais il y a quand même eu beaucoup de réflexion avant.

7- Vîrus – 6.35 (Faire-Part, 2013 – Prod. Banane)

Celui-là c’est un des sons les plus chelous qu’on ait faits. C’est dommage que Banane ne soit pas là [durant l’interview] parce que c’est un de ceux qu’on a le plus kiffé faire. On ne le fait pas sur scène, le BPM est super lent et il fait 6 minutes 35. Là on est sur Faire-Part et c’est différent. Dans la trilogie, c’est très instinctif, et si tu me demandais, il  y a plein de trucs que je changerais, plein de phases que je n’aime pas. Quand on a bouclé la trilogie, on avait envie de faire d’autres sons. Il y a l’idée de faire un album qui s’est intercalée, mais ça n’a pas collé parce que j’avais l’impression de répondre à une demande. On a maquetté quelques morceaux et ça ne me plaisait pas. Du coup celui-là c’est pas la prod mais le texte qui a changé. Je l’ai réécrit au moins trois fois. Ce coup-ci, il y a un thème, mais sur le EP entier : la mort, mais la mort dans sa complexité. La fin n’est-elle pas le début d’autre chose ? C’est sur ça que joue le titre, parce que Faire-Part, ça peut être un faire-part de décès mais aussi de naissance. Là y avait vraiment une ligne directrice. « Cafarnaüm » c’est la mort vivance. T’es chez toi, ça va pas et tu sens que t’es pas très en vie quoi. « Champions League » c’est plus la mort de tes convictions, de tes idéologies et « Des fins » c’est la mort physique. Donc en fait ce morceau, « 6.35 », c’était pour introduire le dernier morceau, en parlant des éventuelles pulsions que tu peux avoir. Si je suivais mes pulsions, je passerais ma vie en taule, et je pense que c’est pareil pour beaucoup de monde. Et si tu le fais, ça donne le morceau d’après. Mais bon ce morceau ça m’étonne que tu me le sortes parce que jamais personne m’en parle. Il est long, c’est pesant.

https://youtu.be/ISFw8giQPek

8- Vîrus – Des fins (Faire-Part, 2013 – Prod. Banane)

Ah là je sais pas trop quoi te dire…

Est-ce que tu pensais déjà le morceau en deux parties au départ ?

Non. En fait à la base le morceau il devait s’arrêter à la fin du « refrain ». Et l’instru dans sa structure elle s’arrête là. D’ailleurs on ne va pas plus loin sur scène. Le morceau était fini en fait, mais il me manquait la partie la plus réelle, celle où tu t’adresses à quelqu’un. Ce n’était pas pensé, mais il manquait un truc. Alors ça donne un morceau qui a fait chialer des gens sans boire. Celui-là a une place particulière. Quand on me demande, j’ai l’impression qu’il ne m’appartient pas vraiment. Déjà il s’est fait super vite, même s’il était mûrement réfléchi, et j’ai l’impression que ça ne m’appartient qu’à moitié. Il a une place particulière de par son thème. J’ai des gens qui m’ont parlé de ce morceau alors qu’ils ont jamais vécu de deuil proche, parce que c’est comme un rappel à la loi. Il casse le délire. Là on parle de la mort, c’est le tabou par excellence.

Tu dis qu’il a fait pleurer des gens, pourtant je le trouve beaucoup moins « chialant » que la plupart des morceaux sur la mort…

C’est vrai que quand j’entends certains morceaux, je n’aimerais pas être la personne décédée. Quand tu es amené à faire ça, t’es concerné et pas juste touché. Si un mec fait un morceau sur la guerre il est touché mais peut-être pas concerné. Pour moi, la mort c’est pas un sujet marrant, on rigole pas avec. Pourtant la phrase que beaucoup de gens ont retenu, c’est le coup de la bite dans le trou de mémoire. Mais toi demain si tu vas caner, ce que je ne te souhaite pas, tu diras quoi aux gens instinctivement ? Tu ne leur diras pas de te pleurer tu voudras qu’ils rigolent, qu’ils s’amusent. Pour le coup, ce n’est pas réussi mais j’aurais vraiment voulu faire un morceau qui décomplexifie la mort parce que c’est le seul point en commun qu’on a tous. Au final c’est plus un morceau sur le deuil que la mort.

9- Asocial Club – 99% (Toute entrée est définitive, 2014 – Prod. Laloo)

C’est un morceau de rap sur le rap. Enfin plutôt sur les rappeurs. C’est un morceau qui a été fait dans le contexte d’un projet collectif,  je ne l’aurais pas fait seul je pense. Ce qui te réunit avec des gens te sépare d’autres. Si tu adhères à un parti politique, tu vas pisser sur les autres, c’est presque dans la charte d’entrée (rires). C’est un morceau détente ça je trouve. C’est un peu freestyle mais c’est une prise de position, ça veut dire que tu ne te retrouves pas dans ce qui se fait. Vu le nombre de gens qui rappent aujourd’hui, 99% en 2015 c’est pas 99% en 1995. Mais il n’en demeure pas moins qu’il y a quand même pas mal de gens que j’apprécie artistiquement.

10- Asocial Club feat. Rocé – Creuser (Toute entrée est définitive, 2014 – Prod. Laloo)

Sur une prod de Banane. Le titre c’est simple hein. On entend cette prod on se dit que le mec il creuse. Je trouvais bien que Rocé soit sur le morceau parce que tu n’as pas forcément l’image de lui sur ce genre d’instru. J’ai kiffé sa façon de creuser parce qu’il a amené un angle. Il conclut bien le skeud ce morceau. De toute façon, même avant de faire le son, rien qu’avec l’instru on savait qu’on allait finir avec ça. C’est mon préféré, c’est le plus proche de mes ambiances. Il plombe.

Pour vous procurer Le choix dans la date ou Faire-Part, ça se passe sur le bandcamp de Vîrus.

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