L’Animalerie & Omerta-Muzik à La Dynamo [Live Report]

Il y a un mois, La Doxa faisait venir L’Animalerie à Toulouse, et on est allé faire notre petit report accompagnés de nos amis de chez Cultiz. On en a profité pour interviewer Omerta-Muzik qui assurait la première partie (voir vidéo ci-dessous), en plus de prendre quelques notes pour vous livrer ce report :

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Omerta-Muzik prend place un peu avant 22h devant un public déjà nombreux dans la fosse… Après plusieurs mois sans jouer dans la ville rose, l’équipe toulousaine est contente de retrouver son public qui le lui rend bien (ils étaient certes la veille au Connexion en première partie de Rocca, mais la Dynamo c’est la maison). Leur set de près d’une heure fait monter la température entre classiques (« Seuls », « Néfaste »), exclus remarquées (dont l’extrait de Fadah de la mixtape « Du Bon Son #1 »), et collaborations avec des MC’s locaux. Melan clôture le set avec un « La vingtaine » endiablé accompagné du désormais classique apéro servi au premier rang. Ils ne manquent pas de mentionner les problèmes que rencontre actuellement la Dynamo et d’appeler au soutien, la salle étant menacée de fermeture suite au projet d’ouverture d’un hôtel au-dessus de la salle.

Le public est donc plus que prêt à recevoir L’Animalerie, et ne manque pas de le montrer pendant qu’Oster installe ses machines. Le collectif vient alors se présenter, avec un Cidji en grande forme dans le rôle de l’ambianceur… C’est Lucio Bukowski qui ouvre le bal, pour un set bien représentatif de la palette de projets sortis ces deux dernières années. « Indépendant », « Un soir », « Le rap est mort », « Marvin Hagger avec un mic »… Les titres s’enchainent et Anton Serra, jovial et sautillant, l’accompagne la grosse demi heure que durera son set, avant de prendre le relais et d’inverser les rôles.

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Anton démarre avec « Folie féline », accompagné de Baptiste, guitariste qui l’accompagnera sur plusieurs morceaux, notamment avec une mélodie de blues pimpée par Oster Lapwass. Là encore, les titres phares s’enchainent mais pas que : Melan et 10vers viennent jouer les guests pour un extrait de l’album à venir du premier, sur lequel Anton est invité. Une bière renversée au mauvais endroit entraîne alors une coupure du son et met brusquement fin à la collaboration. On commence à s’inquiéter au bout de quelques minutes, mais c’est sans compter sur l’incantation acapella de Cidji qui ramènera le son. Le temps pour Anton de jouer quelques morceaux (dont le « Freeshtaï 3 » en exclu), et c’est à Kacem de prendre le relais.

Force est de constater qu’il débarque en terrain conquis : il a en effet rempli la Dynamo à lui tout seul en décembre dernier, on sent que Wapalek est comme à la maison. Il s’échauffe avec une petite intro, puis déroule son set avec les morceaux qui ont fait sa renommée (« Les pays », « Les oiseaux », « Décalages »). Si certains avaient des doutes, ses morceaux riches en jeux de mots et assonances sont particulièrement efficaces en live. Le public a bien révisé avant de venir et backe Kacem sans aucun mal, qui va jusqu’à déborder un peu de son programme en y rajoutant le « freestyle Inrocks ».

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La récente formation Bavoog Avers (regroupant Cidji, Kalams, Dico et Nadir) vient clôturer le show, avec des morceaux nouveaux pour le public aux sonorités beaucoup plus électros, dans un tout autre style d’écriture. Sans doute un peu déroutés, et surtout bien vidés après près de 3 heures de live cumulées, les spectateurs quittent peu à peu à la salle pour aller en griller une ou prendre l’air.

Encore une soirée réussie pour l’association La Doxa donc, qui compte bien ne pas en rester là et continuer à proposer des programmations inédites dans la ville rose…

Photos : © Albino Koala

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