Portrait pas tellement chinois avec L’Animalerie

Le but de ce portrait est de faire une série de doubles propositions à nos artistes. En lien avec leur carrière musicale ou pas, ils devront choisir celle qui leur convient le plus et argumenter s’ils en ont envie. Ne vous étonnez pas si notre portrait « Pas tellement chinois » est parfois ponctué de quelques questions et arguments de notre part. Faire une interview dans les règles de l’art avec l’Animalerie n’est pas envisageable, la spontanéité est l’une de leurs principales qualités et on ne va pas s’en plaindre. Ce « Portrait pas tellement chinois » a été réalisé en deux parties. Une première avec Anton Serra et Lucio Bukowski. La suite arrive bientôt avec Oster Lapwass, Dico et Kacem.

http://youtu.be/zorft8NDSjs

Il est avant tout de mon devoir de vous parler du Chill’Up Festival, événement Hip-Hop incontournable, aujourd’hui en Lorraine (Nancy). C’est l’association L2H et Culture Urbaine, qui avec une énergie et une réelle passion pour les disciplines urbaines, ont su faire naître, au sein de la ville nancéienne, un événement qui sent bon le « Peace, Love and Having Fun », si aujourd’hui on me dit que la culture « Hip-Hop » n’est plus une grande « famille », je te répondrais « Viens faire un tour en Lorraine, au Chill’Up Festival ! ». Et c’est donc là que Le Bon Son a rencontré la folle équipe de l’Animalerie. Il est aujourd’hui inutile de vous présenter Anton Serra et Lucio Bukowski membres actifs de ce collectif.

Certes cette interview va vous paraître quelque peu brouillonne, un format peu habituel, mais rempli de spontanéité, de débat et de franchise. Voilà en quelques mots la description de ces deux rappeurs-poètes, humainement intéressants, musicalement enrichissants. Humilité et sincérité sont les mots d’ordre de nos deux artistes.

Le Bon Son : Je pense qu’il est inutile de vous présenter, le mieux est de commencer directement. Lucio, film d’horreur ou comédie musicale ?

« Les esprits saints

sont rares, comme les danseurs noirs dans Grease »

Lucio : Oh ! Ni l’un ni l’autre, si je devais choisir ce serait film d’horreur. J’ai peu de feeling avec les comédies musicales. Ce n’est pas le style qui m’inspire le plus. Pour ce qui est du cinéma je fonctionne pas mal par réa. J’aime bien Kubrick, Melville, mais je suis surtout un inconditionnel de Tarkovski, qui pratique un cinéma très spirituel, avec une forte présence du silence, de la nature, des éléments… C’est lui qui a notamment réalisé la première version de Solaris, mais aussi Stalker ou Le Miroir. Je suis aussi fan de Kitano, qu’on connaît surtout pour son travail sur les yakuzas, mais il a surtout beaucoup travaillé sur toutes sortes de personnages marginaux et inadaptés au monde moderne. J’aime le cinéma qui prend le temps. C’est comme en musique, en peinture, j’aime les arts qui nous laissent réfléchir

Le Bon Son : Anton : Graffiti ou texte papier ?

« Vapeur toxique comme Mapeur toxi-co. À la Montana et à l’album de Zoxea.

Que des rouilleurs inoxydables, pas d’pélos en bandana… »

Anton : C’est difficile à dire, ce serait plutôt du tag que du graffiti. Et puis maintenant c’est compliqué de taguer, ça ramène forcément des amendes et un certain train de vie (rires), aujourd’hui je suis trentenaire il y a des choses que je ne peux plus faire. Alors texte papier, puisque je peux continuer à taguer dessus ! (rires)

Le Bon Son : Lucio, Lucio ou Ludo ?

Lucio : En fait il n y a pas de choix à faire, au fur et à mesure du temps il y a une absorption de l’un par l’autre. Dans ce texte Ludo c’est plutôt moi ado, et Lucio c’est le Ludo d’aujourd’hui, qui arrivé à la trentaine et qui dresse un constat sur son vécu. Je n’ai pas créé de personnage pour ma musique. Ce morceau était le moyen de porter un regard intérieur sur moi, comme si je pouvais me conseiller à 16 ans : « Vas- y tu vas y arriver !»

Le Bon Son : Anton, Lyon ou la Thaïlande ?

Anton : Lyon, quartier thaï de Lyon (rire) ! La Thaïlande c’est bien quand tu y vas deux mois, quand tu restes plus longtemps, tu te rends compte que rien n’est joli. C’est pas une carte postale, il y a beaucoup de corruption, il y a des histoires folles, dans les bidonvilles par exemple… tout ça tu ne le vois pas quand tu joues le touriste.

Lyon reste une ville aussi importante pour moi, je l’aime autant que je la déteste, on y a vécu nos joies et nos tristesses.

Le Bon Son : Lucio, Pierre Bourdieu ou Bernard Lahir ?

« Eux préfèrent le consumérisme à l’instruction »

Anton : Je pensais que c’était pour moi, je me suis dit « Mais dans quelle merde je me suis foutu ! » (rires)

Lucio : Je ne suis pas client du premier et je ne connais pas le deuxième. Sur ces questions je suis plus du côté de Michel Clouscard, qui expliquait que la seule révolte était sociale, et uniquement sociale (et non “sociétale” comme on essaye de nous le faire croire aujourd’hui), et qui s’est attaqué à ce qu’il a lui-même redéfini en tant que “libéralisme libertaire”, soit l’uniformisation des esprits dans la médiocrité progressiste (à des fins économiques toujours) et dénuée de toute réflexion philosophique et sociale véritable.

Le Bon Son : Dans tes textes on se rend compte que tu critiques beaucoup l’élitisme culturel et tu montres que tu voudrais casser toutes ces idées, mais en même temps tu critiques le pacifisme intellectuel des gens.

« Il y a plus de légume dans ma rue que que dans un marché biologique »

Lucio : Nous vivons dans un pays ou 60% des gens voient à travers la télévision et croient à tout ce qu’elle diffuse comme on pouvait croire aux Evangiles pendant le Moyen- Âge. Les “légumes” ce sont eux, ils n’ont aucune curiosité sur rien, ils ne veulent pas voyager, ne s’intéressent pas à d’autres styles musicaux que ceux dans lesquels ils ont baignés depuis 15 ans, ils se marient avec la meuf avec qui ils étaient au lycée… Eux, pour le coup, leur vie est programmée, c’est triste mais c’est une réalité quotidienne. Je critique cette absence totale de curiosité, l’absence d’une volonté créatrice, de faire quelque chose, pas seulement dans les arts, mais dans leurs existences simplement.

Anton : Du moment que les gens font quelque chose, j’irais jusqu’à soutenir les mecs qui font du Tuning. (rires)

Le Bon Son : Anton, nouveau voyage ou nouveau projet ?

« C’est seulement un petit clip en attendant le maxi road trip. Et ça va faire pas mal d’otites, si tu veux de moi j’suis pas l’Aziza »

Anton : Nouveau projet qui inclut « nouveau voyage », je suis sur un projet de longue haleine qui a commencé en Thaïlande avec les «freesthai», d’autres vont arriver bientôt. Je pars aussi sur un road-trip pour 2015, je prends mon temps.

Mon nouveau projet portera sur le thème du voyage, mais pas seulement le voyage au sens littéral, c’est aussi l’aventure intérieure, une lutte avec tes démons. Ça m’intéresse diablement. On a un futur morceau avec Lucio , bien rentreèdedans comme on sait le faire,de la grande punchline sur le thème du voyage, tout en restant à Lyon, hop ! Un deux cents mesures (rires).

Le Bon Son : Lucio, « Mm food » ou « Operation Doomsday » de MF Doom ?

Lucio : « Operation Doomsday » sans hésiter. Je ne sais pas si tu connais son histoire, mais à l’époque MF Doom s’appelait Zev Luv X, il rappait dans le groupe KMD avec son frère Subroc. En 92 ils ont sorti un album chez Atlantic qui a fait un carton. A la préparation de leur nouvel album, juste avant sa commercialisation son frère meurt dans un accident de voiture. A l’époque MF Doom essaye de sortir l’album, mais Atlantic le juge trop pro-black et trop anti-système. Jusqu’à la pochette qui est une caricature de petit bonhomme noir pendu. A partir de là il va tomber en dépression, et sombrer dans l’alcool, les cachetons… Et puis en 98 il revient masqué. A partir de là on ne verra plus jamais son visage. Il revient avec Operation Doomsday et une envie de se venger de l’industrie musicale. Il s’agit d’un album « sale », bien hip-hop, tu écoutes ça, on dirait qu’il a une voix étouffée car il enregistre avec son masque. Les prods, les textes, tout est vraiment maîtrisé. Cette manie que j’ai de faire de l’ego-trip en y plaçant des idées profondes, ça c’est un truc que j’ai pris de Doom, il te place une rime drôle et celle d’après il te scie les jambes de part sa vérité implacable. Donc oui “Operation Doomsday”, même si « MM Food » est aussi excellent !

L’album avec Madlib est aussi un «monument du rap », c’est une folie de A à Z et puis son dernier «JJ Doom» est très bon aussi. C’est ce côté anti-industrie que j’aime beaucoup.

Le Bon Son : Que pensez-vous de cette nouvelle vague de rappeur qui cartonne aux USA en ce moment, Kendric Lamar, Kanye West?

Lucio : Moi j’aime bien Kanye West il est là depuis longtemps, son dernier album n’est pas si mauvais. Ces mecs sont fortement influencés par les rappeurs anglais, ce côté très éléctro, même dans les flow, ça me fait penser à Dizze Rascal. Mais du rap j’en écoute de moins en moins…

Le Bon Son : Justement vous ne trouvez pas ça contradictoire, de faire du rap, d’écrire des textes…Et de prôner le fait de ne pas écouter de rap ? C’est un mouvement musical qui vous a inspiré et influencé malgré tout ?

Lucio : En fait tu n’écoutes plus que les meilleurs, mais c’est subjectif. J’en écoute quand même encore, un de mes coups de cœur de ces derniers mois c’est Veence Hanao, très bon. Un vrai coup de foudre artistique, il a un univers de malade. On va faire un son ensemble, c’est un morceau qui va sortir en janvier sur le projet avec Nestor Kéa.

Le Bon Son : Anton, quels sont les rappeurs qui t’ont mis des claques dernièrement ?

Anton : J’aime aussi beaucoup Veence, c’est un artiste très détaché du milieu du rap. J’apprécie aussi les belges, ils ont un rap très proche de l’humain comme L’Hexaler. Même Stromae, ça reste un sacré talent et il faut se méfier de ce que l’on raconte sur les réseaux sociaux par exemple…

Furax, j’aime son univers c’est très sombre, mais pas déprimant. Ça sonne comme une thérapie. Dans mes textes ça me fait du bien d’aller chercher le mieux, lui ce sera autrement. C’est ce côté exutoire qui me touche, que ce soit dans le dark ou dans le positif.

J’aime aussi beaucoup Paco, qui a toujours du temps pour les gens qui viennent le solliciter, il est très humain, c’est des rappeurs saisonniers (rire) et j’aime bien ça. Prendre le temps de se prendre en photo avec les gens qui viennent vers toi, être à l’écoute…

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Le Bon Son : Vous êtes beaucoup sollicités à Lyon, dans la rue, les gens vous reconnaissent ? Est-ce que ça vous met mal à l’aise ?

Lucio : Oui à Lyon, même à Paris. Les photos c’est quelque chose qui me met mal à l’aise, je fais du rap pour que les gens écoutent ma musique et pas autre chose.

Anton : Ça dépend du contexte, souvent des gars viennent me voir et me disent « ouah je sais pas quoi te dire » c’est là que ça va me déranger. Par contre un pélo qui passe en vélo, qui crie « eh Big up» comme le mec du village qui te dit « putain t’as bien pointé à la pétanque ! » (rires), ça me fait plaisir, c’est ce que je retrouve beaucoup à Lyon.

Lucio : Tu as deux types de personnes, la personne qui écoute vraiment ce que tu fais et la personne qui t’aime bien par ce que tu as une image sur internet, c’est un peu la génération youtube, c’est presque vouer un culte à n’importe qui du moment qu’il fait 100 000 vues sur le net…

Anton : Il faut aussi prendre en compte que c’est des gamins et ils sont jeunes. Moi ça me flatte quand on vient me solliciter et je suis fier de moi!

Le Bon Son : Anton : si tu devais faire un feat entre Davodka (MSD) et Hugo Boss ?

Anton : Je prendrais les deux !!!

Le Bon Son : Les gens aiment comparer ces deux artistes !

Anton : Ce sont des gars qui viennent tous les deux du 18ème, un même univers, ils ont des influences communes. Les gens disent souvent « ouais ça c’est pompé… ». Mais ils n’ont pas de courage à tailler sur Facebook, c’est la génération « on peut tout dire » et malheureusement c’est le jeu.

Lucio : C’est la génération Youtube… Et moins tu les écoutes mieux tu te portes.

Le Bon Son : Après tu as le choix de désactiver tes commentaires sur tes vidéos?

Lucio : Je n’y prête pas attention. Si les gens ont envie de s’insulter à propos de Booba sur quasi toutes les vidéos du web, tant pis. C’est la grande mode ça, peu importe la vidéo. Tu parles d’un Junkie séropositif, le débat va finir sur Rohff et Booba, c’est un truc de dingue cette obsession de ces personnages en France.

Anton : Tu vois avant le rap, moi c’était le tag et dans le microcosme tagueur, j’étais habitué et formé à tout ce côté de gens qui parlent de toi. Je remercie le milieu du tag, qui m’a aidé à mettre en place cette carapace qui fait qu’aujourd’hui je m’en fous des commentaires! Par exemple j’ai des gros sourcils et bah ouais ! (rires) j’en ai même fait un texte. Et voilà, mes sourcils c’est ma fierté ! (rires)

Lucio : Non mais en plus, qu’est-ce que tu veux répondre à une personne qui a pris le temps de regarder ta vidéo, écouter ton son et le seul truc qui lui est venu à l’esprit « Tu as des gros sourcils ». Le mec est perdu ! (rires)

Anton : D’ailleurs avec l’album que l’on fait avec Lucio, il y a des réponses à tout ce genre de délire. Tu veux nous tailler, on va le faire nous-même et ça va être plus joli (rires). Et puis c’est la contrepartie, tout le monde a un droit de regard sur ce que tu fais. Malheureusement aujourd’hui c’est un peu le public qui mène la danse, il y a une surconsommation de musique et l’artiste se met en surproduction. Moi j’aime prendre mon temps, j’aime que les choses restent…Il faut savoir accompagner son album.

Lucio : Et puis ce ne sont pas les mêmes personnes qui achètent ton projet et qui l’écoutent en profondeur et celles qui squattent uniquement les trucs à 200 000 vues. On le sent quand tu rencontres les gens, qui écoutent vraiment ta musique.

Anton Serra : Nancy par exemple c’est vraiment exceptionnel, ils écoutent, ils sont réceptifs. Ça pète sa mère, le public est complètement fou !

Le Bon Son : Lucio, Tu n’es pas un cliché du rappeur casquette/survet’ : Alors survêt’ ou chemise?

Lucio : Euh j’ai les deux (rires). Longtemps survêt’, jusqu’à 23 piges, puis un jour je me suis un peu civilisé. Mais j’suis un peu un mélange des deux, j’ai grandi dans la banlieue Est de Lyon, mais avec le temps j’ai évolué d’un point de vue culturel, et puis le travail aussi, tu es obligé de faire des efforts. Dans tous les cas je ne porte pas d’importance à ce genre de chose, j’aime la sobriété dans toute chose, j’aime la discrétion. Je trouve ça grotesque les gens qui s’affichent en gros survêt’ rouge et grosse casquette, c’est encore une des très nombreuses expressions de l’américanisation de la culture française…

Le Bon Son : J’aimerais mettre en avant une de vos qualités ou un de vos défauts alors. Anton Serra : engagé ou abrupt ?

Anton : Engagé sur une pente abrupte !

Le Bon son : Lucio, cultivé ou arrogant ?

Lucio : Pas arrogant, en tout cas je serais embêté que les gens pensent cela par rapport à mes textes. Tu veux dire arrogant dans le sens où je tente de représenter quelque chose de culturellement fort?

Le Bon Son : Oui, tu fais partie de ces artistes qui demandent du temps et de la réflexion, on est obligé de revenir sur tes textes pour mieux les apprécier. Parfois cela peut rendre les gens mal à l’aise, tu as beaucoup de références, très éclectiques. Personnellement la première écoute de tes sons m’a un peu mise en colère, je me suis dit « Ok, qu’est- ce qu’il veut prouver ? » et j’ai pris le temps de rechercher les artistes que tu citais, les romans, aujourd’hui je ne t’écoute plus de la même façon !

Lucio : La curiosité des gens m’intéresse, Si je perds un public qui va mal prendre toutes les références que je peux mettre en avant tant pis. Je reçois d’ailleurs pas mal de message de gens qui demandent qui est la personne que je cite, et c’est avec plaisir que je leur réponds.

Tout vient naturellement quand j’écris, je fais partie de cette secte du livre. J’ai hérité ça de mon frère, je voyais les piles de livres s’accumuler dans sa chambre, je suis tombé dedans pendant l’adolescence. S’il y a vraiment quelque chose que je voudrais que les gens retiennent de mon rap c’est le pouvoir du livre, du mot, de la lecture qui est génératrice d’idée et qui va te permettre de te forger ta propre critique. Aussi de résister aux idées ambiantes qui sont générées par toutes sortes de choses, la télé, les autres…

C’est le développement de l’esprit critique, et on vit dans un monde où on n’a jamais eu autant besoin d’en avoir. Sinon soyons des insectes et suivons la file de fourmis.

Le Bon Son : Et le premier texte que tu as mis sur papier, c’était du rap, une nouvelle, un poème ?

Lucio : C’était plutôt des mauvais poèmes, sur une camarade de 6ème que je n’aurai jamais (rires). Et puis j’ai écrit d’autres choses, des nouvelles, des poèmes et enfin des textes de rap…

Le Bon Son : Tu comptes publier tes textes un jour ?

Lucio : Oui bien sûr, je sais que d’ici 5-6 ans je ne ferai plus de rap, je prends plaisir à le faire, mais à partir d’un certain temps j’en aurai marre. Le vrai vecteur pour moi est l’écriture pure et dure. J’ai déjà écrit beaucoup de choses que j’ai supprimées. Mon plus grand désir est de publier un livre. Le rap c’est différent, c’est un autre format, c’est ma culture, c’est une musique que j’ai aimée et que j’aime toujours.

J’écris énormément, j’aime la profusion en musique, les Brel, les Brassens, les mecs qui ont sorti une quantité folle de morceaux, j’aime beaucoup. Et même si parfois dans cette profusion de textes j’ai des morceaux moins bons que d’autres, ce n’est pas grave, il faut aussi être dans la légèreté et ne pas se prendre au sérieux!

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Le Bon Son : Un dernier mot pour la fin ?

Lucio & Anton : Merci à Nancy et au Chill’Up Festival ! Big Up au King, DJ Fly nouveau champion du monde DMC depuis quelques heures maintenant !

Crédit Photos : Ex-Nihilo.

Lire aussi : Lucio Bukowski – l’interview « Sans signature » et Anton Serra – l’interview

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