Une critique sociale par le rap français #OnVautMieuxQueÇa

Le projet de réforme du droit du travail porté par la ministre El Kohmri a entraîné son lot de réactions. La plus intéressante d’entre elles est certainement celle lancée par un collectif de youtubeurs  sous le hashtag #OnVautMieuxQueÇa. Cet appel à contribution a trouvé écho sur Twitter où de nombreuses personnes ont pu raconter les humiliations quotidiennes subies au travail. Il s’agit là d’un militantisme nouveau, qu’Usul appelait de ses vœux dans son interview à la revue Ballast, et qui fait écho à la manière dont le rap peut mettre des mots sur le malaise et la violence ordinaire que subissent les classes les plus défavorisées de notre société. Cet article se présente comme une modeste contribution à ce #OnVautMieuxQueÇa pour souligner que le rap a encore et toujours une vocation sociale, militante, d’éducation populaire, et que l’apologie des valeurs prônées par l’idéologie néo-libérale n’est pas le fait de tous les rappeurs. Certains résistent, et ils sont nombreux, pour faire du rap une musique de lutte. En voici une sélection totalement subjective pour nous aider à penser ce moment important de notre histoire où le progrès social semble reculer.

Il aurait été difficile de ne pas commencer cet article sans mentionner l’immense titre « Alien » du groupe Milk Coffee and Sugar, composé de Gaël Faye et Edgar Sekloka, qui décrit la manière dont le rap s’est laissé prendre au jeu d’un système économique et politique qu’il devrait en bonne raison dénoncer. A l’écoute de ce titre, on retient la référence au « Banlieusard » de Kery James (« je ne veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre ») qui a pour objectif de dénoncer les discours de « DRH » des rappeurs qui prennent la place des discours de révolte et de lutte. Mais ce titre met surtout en musique la manière dont l’idéologie capitaliste s’est imposée aux yeux de tous comme l’idéologie dominante, sans jamais devoir employer la force brute et en dissimulant la violence inhérente à son action.

Le capitalisme devait, dans la tête de ses promoteurs, résoudre le problème des inégalités sociales. Ou plutôt, les inégalités entre les individus seraient justes, pour la bonne raison que dans un système libéral parfait, les inégalités découlent du libre-échange entre les individus. En clair, il serait juste que celui qui travaille plus ait davantage de revenus que celui qui travaille moins. Mais cela est d’autant plus utile que ces inégalités sont productrices de richesses (le pauvre va essayer de devenir riche) et que le pauvre va bénéficier de la richesse du riche (le riche possède l’entreprise qui va permettre au pauvre de travailler). En clair, dominés (les classes sociales populaires) et dominants (les classes sociales supérieures) devraient tirer un bénéfice des inégalités sociales. C’est la raison pour laquelle en théorie, la réforme du droit du travail, en favorisant le patronat, devrait bénéficier aux salariés. Il en va tout autrement en pratique.

« Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques. Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride. Leur système à la con nous prépare à la compète. Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête. Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées. Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter »

Milk Coffee and Sugar – Alien

Milk Coffee and Sugar,  dénonce dans ce son l’aliénation des individus au capitalisme. Le capitalisme, et l’idéologie néo-libérale qui le soutient, tend à réduire les individus à leur fonction sociale, c’est-à-dire à n’être plus qu’un pion et une statistique. Pour qu’un tel système puisse fonctionner, il est nécessaire que les individus acceptent cette servitude, voire même qu’ils la désirent. Il va s’agir, par la propagande politique, de faire croire aux dominés que l’organisation sociale est conçue ainsi dans leur intérêt, pour leur bien. Pour réaliser ce projet, l’école en préparant les futurs citoyens à la compétition (la notation et le classement), en insistant sur la réussite (études supérieures, marché du travail saturé) joue un rôle fondamental (voir le dossier Les bancs de l’école et le rap français). Mais en-dehors de l’école, c’est bien l’ensemble des médias qui tend, en reprenant le vocabulaire des économistes et les discours du gouvernement, à culpabiliser la population et les classes défavorisées qui sont celles qui souffrent directement de cette situation. En réalité, les responsables de cet état de fait sont les politiques économiques mises en place depuis des décennies par les gouvernements successifs, sous la pression des grandes entreprises qui disposent, avec leurs moyens financiers, de moyens politiques (le syndicat patronal Medef et son président Pierre Gattaz sont les premiers promoteurs de cette réforme du droit du travail).

« La crise : ce n’était qu’un mytho en plus, ça ne choquera même plus personne de te voir pieuter sous l’abribus »

Demi Portion – Mon dico Vol.2

S’il y a crise économique, on oublie vite que les premiers responsables sont les grands patrons, les institutions financières, les politiciens et tous ceux qui détiennent le capital. La crise économique a même été pour certains l’occasion de s’enrichir par des mécanismes boursiers comme la vente à découvert. Mais le plus important, c’est l’impact que de tels phénomènes financiers ont sur la population. A ce sujet, le documentaire de Naomi Klein « La stratégie du choc » est assez révélateur. La phase de Demi-Portion sur la crise, dans « Mon Dico Vol.2″, y fait écho : la crise économique a pour conséquence de justifier le fait que certains individus se retrouvent dans la misère, « c’est la crise » s’impose comme une évidence. Or, faire comme si la crise économique était une conséquence inévitable des lois économiques, c’est oublier que derrière il y a des individus qui font cette économie. La crise économique est le résultat de décisions politiques, de décisions humaines, et en tant que telles il est possible de les changer.

Les réformes politiques qui ont pour objectif de relancer l’emploi apparaissent comme des coups d’épée dans l’eau, mais alors que le chômage augmente, les riches sont de plus en plus riches. On pourrait facilement en conclure que l’enrichissement des uns se fait au détriment des autres. Dans « Ne lève pas ta main en l’air », Lucio Bukoswki souligne que ceux qui tentent de réussir par la « voie légale » se retrouvent au final lésés (il suffit de regarder le taux de condamnation pour les crimes en cols-blancs), alors que ceux qui ont du capital peuvent utiliser tous les stratagèmes possibles pour le faire fructifier.

« On tente de réussir, par la voie légale on gratte. A la fin, on t’encule avec un sourire de démocrate. C’est triste pour être honnête nous sommes les cocus de l’Histoire, les éternels lésés, la pulpe morte dans le pressoir. Des pseudo-politiques sociales pour juguler l’hémorragie. L’emploi disparaît, j’vois des tours mais peu d’magie »

Lucio Bukowski – Ne lève pas ta main en l’air

L’impact direct de ces politiques, ce sont des inégalités sociales grandissantes et une classe moyenne qui semble sur le point de disparaître. L’emploi étant aujourd’hui l’unique moyen de pouvoir subvenir à ses besoins convenablement (même si d’autres solutions seraient envisageables comme le salaire à vie), nous nous retrouvons face à un véritable fossé entre les discours politiques exhortant les gens à faire des efforts, à travailler, et la réalité avec des emplois sous-qualifiés pour lesquels beaucoup sont surqualifiés. La réussite scolaire n’implique plus nécessairement une réussite dans le travail, et d’autant moins l’épanouissement personnel. C’est ce paradoxe que pointe Hugo dans le titre « Alors dites pas ? ».

« Alors dites pas que ce jeune a l’choix d’avoir un taf honnête. Bac +3, tout c’qu’on m’propose, c’est d’conduire une camionnette. Alors dites pas que les gens sont les mêmes, c’est pas vrai. Tous égaux à la naissance, c’est bien joli mais après ? »

Hugo TSR – Alors dites pas ?

La supposée « égalité des chances » prend un sacré coup sur le marché du travail. On nous berce depuis que nous sommes nés avec l’idée que c’est le travail que l’on va fournir qui va nous permettre de réussir notre vie. En théorie, nous vivons dans une société « méritocratique », c’est-à-dire que chacun est récompensé en fonction de son mérite. Pour s’assurer que tous les individus disposent des mêmes chances, l’Etat doit faire en sorte que chacun soit à peu près au même niveau (c’est ce principe qui sous-tend l’idée des aides sociales). Toutefois, ce que souligne Hugo dans ce refrain, c’est que cette égalité, si elle s’inscrit dans les droits de l’homme comme un droit fondamental de chaque individu, en réalité elle n’est qu’illusoire puisque nous ne naissons pas tous dans les mêmes conditions sociales. Ce fait semble de plus en plus nier par l’Etat qui n’admet pas le déterminisme social, c’est-à-dire que le milieu social dans lequel on vit détermine l’individu que l’on va être. Chacun comprend intuitivement que l’éducation qu’un enfant reçoit joue un rôle fondamental dans le futur adulte qu’il va être et qu’il est impossible de faire abstraction des conditions dans lesquelles il grandit. Or, l’opinion tend à responsabiliser les individus comme si chacun avait une liberté totale de choisir la manière dont il allait agir, permettant ainsi au nom de la loi de punir ceux qui ne la respectent pas.

« Ils compteront leur biff, désolé, croise les doigts puis, promèneront leur bite entre deux hôtels trois étoiles. L’Etat protège l’agent, l’agent, la fortune de nos élus, sans cet argent ils se seraient pendus au fond d’une de nos cellules »

Furax – La France sans maquillage

En conséquence, l’Etat par ses lois et ceux qui sont chargés de les faire respecter fait le jeu des classes favorisées. Lorsque dans « La France sans maquillage », Furax vise l’Etat, c’est au nom d’un Etat qui a pour finalité la protection de la propriété et de la bourgeoisie. La minorité de la population qui possède plus que la majorité créé une classe sociale à part qui possède les moyens d’exploiter ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre. Loin de réaliser concrètement les valeurs républicaines (« liberté, égalité, fraternité ») dont il se prévaut, l’Etat tend à réduire les libertés des individus, à maintenir les inégalités et à accroitre les divisions entre les favorisés et les défavorisés. L’Etat apparaît alors comme une machine destinée à maintenir la domination d’une classe sur une autre par la police qui incarne sa toute-puissance. Comment un tel Etat pourrait-il être un Etat démocratique ?

« Derrière les parures de leur démocratie l’aristocratie n’a jamais disparu. Les Magna d’Industries, les paradis fiscaux, les banquiers, leur fiasco, nous paierons leurs profits. On travaille à la chaîne pour leur manteau d’hermine, on fout nos vies en l’air pour payer leur Berline »

VII – Funeste empire

Les « parures de la démocratie » disparaissent progressivement devant le recul des acquis sociaux. Cette réalité, VII la décrit à travers de nombreux sons (une écoute du dernier album « Eloge de l’ombre » est indispensable), mais celle à l’égard de laquelle il est le plus critique, c’est la réalité du capitalisme et la violence d’un système qui ne peut exister sans l’exploitation des uns pour la satisfaction des autres. La démocratie supposerait que chaque individu ait un pouvoir politique équivalent, or l’organisation du travail elle-même dans le système capitaliste rend impossible un tel système. La société capitaliste est une société dans laquelle la satisfaction pulsionnelle est tellement le mot d’ordre que l’on en oublie le processus de fabrication des biens de consommation. Or, il est utile de rappeler que tout produit fabriqué est l’œuvre d’une force de travail, et donc d’êtres humains. Que le côté inhumain d’un tel processus ne saute pas immédiatement aux yeux est bien la preuve que nous sommes tellement accoutumés à vivre de cette manière-là, et de ce fait, nous soutenons le travail d’êtres humains qui sont bien souvent réduits à avoir un quotidien esclavagiste.

La force du capitalisme, c’est la société de consommation. Il n’y a pas de capitalisme sans société de consommation. Pourquoi travaille-t-on ? Pour consommer. Mais la consommation ne peut à elle seule donner du sens à la vie puisqu’elle suppose une insatisfaction permanente. C’est ce que décèle Zippo dans le titre « C’est les soldes ».

« Ta vie n’a pas de sens ! Alors tu t’achètes des trucs pas chers vu que t’as pas le salaire des putes de luxe. Après c’est nul, t’as l’air déçu. Ça fait des lustres que tu sais plus quoi faire avec tes thunes. Cette vie n’a pas de sens, y a pas de solution. À part… à part un mot qui finit par « évolution » »

Zippo – C’est les soldes

L’idéologie de la consommation repose sur la fabrication du besoin. Elle suppose que les désirs ne soient jamais satisfaits afin que les individus consomment toujours sans jamais se satisfaire de rien. La publicité et le marketing y jouent un rôle dominant en créant des besoins factices. La consommation fonctionne alors comme une forme d’addiction : on consomme car on ne peut plus s’en passer, même si on sait pertinemment que ce que nous consommons ne nous satisfera jamais et qu’il nous en faudra toujours plus.

Le problème, est que les individus ont besoin d’exister et qu’ils ne trouvent plus le moyen d’exister dans cette société. La consommation creuse un vide existentiel : on consomme pour combler un vide existentiel qui se retrouvera encore plus vide dès lors que ce qu’on aura consommé deviendra obsolète. Le système consumériste se fonde sur une opposition entre production et consommation. Ceux qui consomment les produits ne sont pas les producteurs de ces mêmes produits, ils n’ont donc aucune prise sur leur existence. Les consommateurs ne produisent plus leurs modes de vie, qui leur sont prescrits par les marques. La pression sociale fait que les individus sont sommés de consommer, sans quoi ils s’excluent de la masse. Les conséquences sont terribles pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter ce dont ils ont envie et qui n’ont pas la capacité de prendre du recul. C’est toute une génération qui se retrouve marquée par un mode de vie destructeur, qui ne jure plus que par la consommation et qui ne se perçoit plus qu’en fonction de celle-ci.

« Les parents crient et ne rêvent plus de climat tropical, flippent que leurs mômes soient à la police ou l’hôpital. La France d’en bas, c’est pas nous je suis désolé : on nous a poussés dans le trou mais on est fait pour les sommets. »

Jeff le Nerf – Génération

L’impact de la société de consommation sur la jeunesse se laisse percevoir de plusieurs manières : une incapacité à penser d’autres modes de vie, des problèmes de drogue, de violence qui sont l’effet direct d’une situation sociale désastreuses. Jeff le Nerf, dans le titre « Génération » exprime la violence qu’exerce l’Etat sur les populations les plus défavorisées et qui, en retour, s’exerce de ces populations les plus défavorisées vers les symboles de l’Etat et de la société. La situation économique désastreuse des banlieues, les familles qui n’en sont plus, l’échec scolaire et la quête de reconnaissance de chacun aboutit à des tensions sociales qui ne peuvent que détruire l’unité de la société. La réalité est implacable : les relations entre les individus sont de plus en plus violentes et se structurent autour de la concurrence. Cette situation ne se créé pas d’elle-même mais est le pendant négatif d’une structure sociale qui favorise ceux qui ont les moyens culturels et financiers de s’y intégrer. Quand l’appât du gain devient l’unique objectif d’une vie, quand les modèles de société sont des individus écervelés, alors se créent des contre-sociétés où les individus rejetés (scolarité, profession, discrimination raciale et sociale) peuvent se retrouver et s’organiser. Pour le meilleur (expérimentations sociales, autogestion, entreprises solidaires…) et pour le pire (organisations criminelles, mafias, trafics…).

« Alors, conseil à moi-même et aux futurs équipes : refusons la main tendue et agissons comme le chien qui trop longtemps battu grogne, même si la caresse est amicale. Organisons nous, en groupe, en collectif, en association, peu importe, du moment que ça vienne de nous-mêmes, du moment que l’initiative vienne de nous-mêmes. »

Medine – Candidat libre

Nous arrivons à un point où il n’est plus possible d’attendre quoi que ce soit d’en haut. Il appartient aux classes populaires de se prendre en main et de s’organiser indépendamment du pouvoir en place. « Candidat libre » de Medine se conclue sur cette exhortation : il ne faut rien attendre de ceux qui ont les pouvoirs économiques ou politiques. L’unique moyen de faire changer les choses est d’agir directement en nous organisant. Bien entendu, la force du système actuel est de se réapproprier tous les mouvements de solidarité, mais il ne peut jamais le faire qu’après-coup en le vidant de son sens. Nous avons maintenant la nécessité de lutter avec nos propres moyens en développant notre inventivité. La situation actuelle n’est pas le fin mot de l’histoire et il y aura des changements. Ces changements, nous devons les préparer maintenant par le dialogue. Il n’y a plus rien à attendre de nos institutions actuelles. Il nous faudra construire le monde qui nous convient en détruisant le leur, en désobéissant et en manifestant. Il ne s’agit pas de lutter pour sa propre personne mais de lutter pour une organisation sociale qui soit plus juste, plus égalitaire et qui ne nous fasse pas craindre pour l’avenir. Pour le reste, on laissera la conclusion à Flynt.

« Alors allez-vous faire enculer, ça fait du bien de le dire à ceux a l’origine de lois qui nous font craindre le pire, comme ça fait du bien de dire à ceux qu’on aime qu’on les aime, ça fait du bien de dire ses prières, ses joies, ses peines. Je ne chante pas la haine mais il est normal qu’elle déteigne, et voila ce que ça donne : Allez-vous faire enculer !»

Flynt – ça fait du bien d’le dire

Le monde qu’ils sont en train de mettre sur place n’est pas celui dans lequel nous désirons vivre. Ces artistes sont les porte-paroles de ce désir. Nombreux sont ceux qui auraient mérité leur place dans cette sélection, notamment ceux qui agissent dans l’ombre, sans faire de vagues et qui n’ont pas la reconnaissance qu’ils méritent. Le rap n’est pas une musique de résignation et n’est pas un simple divertissement. C’est une musique dont la richesse est politique, sociale et qui ne mérite pas d’être traitée comme elle peut l’être par les grands médias. Dans un entretien avec Michel Foucault (en 1983), Pierre Boulez fait la remarque suivante : « L’économie est là pour nous le rappeler, au cas où nous nous perdrions dans cette utopie fadasse : il y a des musiques qui rapportent et qui existent pour le profit commercial ; il y a des musiques qui coûtent, dont le projet même n’a rien à voir avec le profit. Aucun libéralisme n’effacera cette différence. »

Mettre sur le même pied « la musique qui rapporte » et « la musique qui coûte », c’est nier l’existence d’une différence fondamentale, et par-dessus tout le fait qu’il y ait dans le champ artistique un conflit perpétuel entre des dominants et des dominés, des relations de pouvoirs. La tendance du rap à se présenter originellement comme une musique de dominés, venant des classes opprimées et des bas-fonds ne doit pas occulter le fait qu’après être tombée dans les mains de l’industrie, des promoteurs médiatiques et des majors, elle est bien souvent une musique dans les mains des dominants, et qu’il y a des artistes qui justifie le système et d’autres qui le combattent. C’est à ces derniers qu’il faut donner la parole.

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