Inglourious Bastardz : l’analyse du match.

Hier soir s’est déroulée la finale de la Ligue des Champions. La plus prestigieuse et la plus belle des compétitions. Mais hier soir c’était aussi le premier demi-anniversaire du premier album de l’un des crews les plus prestigieux de ces dernières années. Avec Furax, Jeff Le Nerf ou Swift Guad entre autres, on avait là un plateau plus qu’alléchant. Un tableau de finale de Champions League. Nous sommes allés un peu plus loin dans l’analyse…

Amanite (6/10) : Rarement inquiété, il a fait le boulot. Rassurant dans les airs, son imposant gabarit a compensé son manque de vivacité pour décourager les attaquants adverses.

Swift Guad (4/10) : A commencé la partie tambour battant avec une passe qui aurait dû être décisive pour 10vers dès la 3ème minute (J’commence ma journée), puis s’est subitement éteint pendant l’intégralité de la partie. Très décevant, il s’est contenté de défendre et pas toujours de manière très rassurante (J’entre dans le rap) jusqu’à cette frappe qui partait pleine lucarne à un quart d’heure du terme (Ma thérapie). Vraiment insuffisant quand on connait le talent du meilleur latéral gauche mondial en 2011. Remplacé par Scylla (6/10) qui a failli marquer (Ma hassit walou) et a offert une passe décisive à Furax (Un dernier tour de piste). Il aurait mérité un temps de jeu plus conséquent.

Vasco (5/10) : N’a pratiquement pas existé, éteint par son compère de la défense centrale qui s’est occupé d’absolument tout. Il n’a jamais vraiment été mis en danger assurant ses relances, avec un taux de passes réussies pratiquement parfait. À noter, une occasion manquée à la dernière minute (Fugitif).

Furax (10/10) : Quel joueur ! Quel guerrier ! Une prestation tout bonnement exceptionnelle du capitaine toulousain. Ne débordant pas spécialement de classe, il compense très largement par la débauche et l’intimidation sur les pauvres attaquants adverses. Entre interventions autoritaires mais toujours correctes, relances impeccables il claque même un but à l’heure de jeu (Un dernier tour de piste). Sans aucun doute le meilleur défenseur central au monde à l’heure actuelle. Présent du début à la fin sans la moindre baisse de régime.

Menshen (7/10) : Solide, le latéral droit genevois s’est distingué par quelques montées intéressantes (Fugitif, Sang chaud, L’âge de raison). Un potentiel certain qui demande encore quelques réglages avant d’être vraiment au top. S’il est rapide et bon centreur, il manque un peu de vivacité lorsqu’il s’agit de revenir après une offensive.

M.Etik (6.5/10) : L’homme de l’ombre. L’infatigable travailleur, celui qui va gratter les ballons dans tous les coins sans rechigner, laissant la relance et les montées à son compère liégeois. C’est lui qui donne l’échauffement avec son maillot d’entraînement floqué Lyrikal Record. C’est lui qui range les maillots à la fin du match. Bref, le sale boulot. N’étant pas forcément doté des qualités techniques de son voisin de pelouse, il a compensé par une grosse débauche d’énergie, parcourant nombre de kilomètres.

Le Bon Son - Inglourious Bastardz

L’Hexaler (8/10) : Indispensable dans l’entrejeu, le liégeois a confirmé sa réputation de parfait relanceur et a fait apprécier sa technique et sa qualité de passe. Lançant souvent les ailiers (surtout 10vers) dans la profondeur, son jeu long est toujours aussi performant, n’hésitant pas à forcer la décision en solitaire, récompensé par son superbe but (Ecrire…). Un véritable numéro 8 moderne. Remplacé à cinq minutes de la fin par L’oncle Tom (pas noté) qui n’a pas apporté grand-chose, si ce n’est un corner pour une tête de Vasco trop décroisée (Fugitif).

10vers (8.5/10) : Une technique hors pair, le natif d’Oran a régalé sur son aile gauche, distillant pas moins de trois passes décisives (Ma thérapie, 5h du mat’, Ancrés dans le sol) et d’un but (J’arrive à pic). Une prestation pleine de promesses pour la suite, pour celui qui est destiné à devenir le leader offensif de l’équipe. Doté d’une qualité de dribble redoutablement efficace faite de crochets courts, intérieurs ou extérieurs, il manque cependant de réalisme dans le dernier geste.

Sendo (6/10) : Le toulousain a offert une prestation plus que correct, formant une paire intéressante avec Menshen sur le côté droit. Parfois un peu lent, il est doté d’une formidable qualité de centre et d’une frappe lourde qui aura fait des dégâts dans la défense adverse. Sorti à l’heure de jeu, remplacé par son compatriote Abrazif (6/10) auteur d’une partie intéressante et surtout d’un but magistral, superbement servi par Neka (Appel Radio)

Jeff Le Nerf (10/10) : Quelle prestation du vétéran grenoblois ! Décidément depuis son transfert chez IBZ, l’italo-libanais a retrouvé ses jambes de la fin de IV My People atteignant enfin l’apogée d’une carrière marquée par les blessures à répétitions. Si son album sort en 2013, il sera un sérieux prétendant au Ballon d’or. Entre débordements, technique léchée et frappe puissante et précise qui résulteront de deux buts superbes (J’me suis fait tout seul, Ma thérapie), les défenseurs adverses ont effectivement léché le sol. Une parte pleine, sans la moindre fausse note. Rien à dire de plus.

Neka (8/10) : L’homme providentiel. Toujours bien placé, le genevois possède une formidable qualité de finition et se montre d’une efficacité mortelle dans la zone de vérité. Loin du stéréotype du 9 à l’ancienne qui campe dans les 5 mètres attendant centres et ballons relâchés par le gardien, Neka n’hésite pas à décrocher pour aller chercher des ballons jusqu’à l’entrée de ses propres 16 mètres s’il le faut. Récompensé de son incessante activité par un but de la tête en fin de match sur un superbe centre de 10vers (Ancrés dans le sol).

Chronique rédigée par Xav.

Inglourious Bastardz disponible depuis le 26 novembre. Commande : lien Fnac / iTunes

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